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Titre du blog : Les divagations d'une étudiante paumée
Auteur : lapadawane
Date de création : 10-01-2010
 
posté le 27-01-2010 à 21:57:05

Petits extraits de lectures divers

Je sais pas trop quoi faire ce soir, et vu que j'ai pas trop envie de me lancer un film, j'vais m'amuser à répertorier mes passages préférés des livres que j'étudie en ce moment (ouai, rien que pour vos yeux ébahis, des jolis fragments plein de jolis mots^^) :

 

 

 

 

 

Pour commencer un petit extrait d'un poème de Wordsworth (bilingue, s'il vous plait):

"The Waves beside them danced ; but they         "Les vagues dansaient, pleines d'étincelles
Out-did the sparkling waves in glee :                      Mais elles dansaient plus allégrement;
A poet could not but be gay,                                Pouvais-je rester, poète auprès d'elles
In such a jocund compagny :                                Sans être gagné par leur enjouement ?
I gazed - and gazed - but little thought                 L'oeil fixe - ébloui - je ne songeai guère
What wealth the show to me had brought :                 Au riche présent qui m'était offert :

For oft, when on my couch I lie                               Car si je repose, absent ou songeur,
In vacant or in pensive mood,                                   Souvent leur vision, ô béatitude !
They flash upon that inward eye                               Vient illuminer l'oeil intérieur
Which is the bliss of solitude ;                                  Qui fait le bonheur de la solitude ;
And then my heart with pleasure fills,                         Et mon coeur alors, débordant, pétille
And dances with the daffodils."                                De plaisir, et danse avec les jonquilles."


On continue avec un pitit -tout pitit- extrait de Goethe et Des Souffrances du jeune Werther :
"Je me trouve très bien ici. Dans cette contrée paradisiaque, la solitude constitue un baume précieux pour mon âme, et cette saison pleine de jeunesse réchauffe de son abondance un coeur souvent parcouru de frissons. Chaque arbre, chaque haie est un bouquet de fleurs; on voudrait se voir changé en papillon pour nager dans cette mer de parfums et y puiser sa nourriture."


Autre extrait de chez Rousseau maintenant (j'vais vous passer de vous retranscrire tout ce que j'aime dans ce bouquin, sinon, je le retranscris en entier), des Rêveries du promeneur solitaire :
"J'ai remarqué dans les vicissitudes d'une longue vie que les époques les plus douces jouissances et des plaisirs les plus vifs ne sont pourtant pas celles dont le souvenir m'attire et me touche le plus. Ces courts moments de délire et de passion, quelques vifs qu'ils puissent être ne sont cependant, et par leur vivacité même, que des points bien clairsemés dans la ligne de la vie. Ils sont trop rares et trop rapides pour constituer un état, et le bonheur que mon coeur regrette n'est point composé d'instants fugitifs mais un état simple et permanent, qui n'a rien de vif en lui même, mais dont la durée accroît le charme au point d'y trouver enfin la suprême félicité."

Un petit tour par Tolstoï et son Bonheur conjugal
"Je désirais le moment et non une existence au cours paisible. Je voulais l'excitation et le danger, et le risque de me sacrifier pour mon amour. Je sentais en moi une énergie surabondante qui ne trouvait aucun exécutoire dans notre vie tranquille."

 

 

 

 

 

"Les montagnes rocheuses c'est la moelle du monde !" un brave gars dans le film Jeremiah Johnson.

"Le salut du monde passe par la nature sauvage". Aldo Léopold

...des passages du Walden de Thoreau :
"Je gagnai les bois parce que je voulais vivre suivant mûre réflexion, n'affronter que les actes essentiels de la vie, et voir si je pourrais apprendre ce qu'elle avait à enseigner, non pas, quand je viendrais à mourir, découvrir que je n'avais pas vécu."
"Ce qu'il me fallait, c'était vivre abondamment, sucer toute la moelle de la vie"
"Il ne peut être de mélancolie tout à fait noire pour qui vit au milieu de la Nature et possède encore ses sens."
"J'aime à être seul. Je n'ai jamais trouvé de compagnon aussi compagnon que la solitude."

 

 

 

 

 

et pour terminer l'un des passages les plus connus de Walden (avec celle de la moelle de la vie, merci Peter Weir et son Cercle des poètes disparus)

 

"Mieux que l'amour, l'argent, la gloire, donnez-moi la vérité."
 

Commentaires

anaflore le 28-01-2010 à 09:51:16
la montagne est aussi un grand moment de plénitude on se ressource pour un bon moment belle journée